LIVING POD


Réalisé par Sarah A. et Manon R.

Introduction : l'idée de la tenue

 

La collection se nomme Living pod, réalisée en 2007. Il s'agit de deux manteaux en cuir, super organza et composants électriques. Ces derniers sont interactifs, grâce à des mini moteurs électriques, situés dans les plis des vêtements, ils captent la lumière. Ainsi, à l'aide d'un mécanisme photosensible, le vêtement bouge à la lumière. Le vêtement en dessous du manteau copie et exagère le mouvement, débordant de l'entaille. Pour créer un déséquilibre mettre en avant le système de la mode : imitation et confrontation. Mais peut aussi évoquer le surplus et si on en revient à la mode, la fast fashion.

I - quand la lumière devient interactive face au vêtement

- Réaction face à la lumière :

Initialement le vêtement est fermé avec une légère entaille. Suite à l’apparition de la lumière, le vêtement bouge, l’entaille s'écarte et laisse apparaître la robe qui se trouve en dessous du manteau. Plus on laisse de la lumière sur le vêtement plus le vêtement du dessous envahit le corps.

- Hypothèse de fabrication :

En hypothèse pour la création de ce vêtement, dans un premier temps, Ying Gao a cousu une robe à trois trous. Puis elle a roulé du tissus plus ou moins de la même taille, tourné pour que ce soit posé horizontalement. Pour finir, elle a assemblé sur la robe pour créer du volume à ce vêtement.

- Imitation des mouvements :

Ses deux vêtements réagissent à la lumière. Le vêtement 2 qui se trouve en dessous du manteau (vêtement 1) imite les mouvements du vêtement 1 mais de façon amplifiés pour créer ainsi un débordement, un déséquilibre et perturber la personne qui regarde.

II - Analyse de la tenue


En regardant ces dessins " rapport corps/ vêtement " on peut remarquer  sur la tenue bleue énormément de courbes, de mouvements circulaires qui nous font penser à des formes organiques, et donc à des éléments de la nature et de l'environnement. On peut aussi remarquer que ces formes sont énormément répétées sur le corps. Cela crée un surplus de matière qui efface la silhouette de la femme. Cela nous fait penser à la fast fashion et aux conséquences de la mode sur l'environnement : sachant que l'industrie de la mode est la 2ème industrie la plus polluante au monde. L'achat compulsif des consommateurs est renforcé par le manteau ( pièce rouge) qui enferme la robe (pièce bleue), les consommateurs seraient donc emprisonnés dans une mentalité où il faut toujours acheter plus et de nouveaux vêtements pour être dans la tendance.

III - Mise en situation