Réalisé par Axelle Ge. et Blanche D.

Playtime est une collection datant de 2011 comprenant deux robes interactives en super organza. Ce ne sont pas des robes anti-paparazzis mais des pièces invitant à réfléchir sur la perception et l’apparence des choses qui nous entourent. 

Cette collection est un projet expérimental inspiré du film du même nom de Jacques Tati, basé sur l’architecture sur-moderne et la surveillance dans l’espace urbain. Ce sujet est étudié via trois thèmes : le rapport au corps, la métamorphose et la surveillance. 

http://yinggao.ca/fr/interactifs/playtime/

Les robes de la collection Playtime se superposent au corps sans en prendre la forme. Les silhouettes participent ainsi à une première sorte de métamorphose qui permet de cacher certaines parties du corps de la surveillance photo et vidéo dirigée vers le mannequin.

Des composés électroniques rajoutés à la structure des robes les font réagir en fonction de l’éclairage et du mouvement du corps dans l’espace, réactions qui ont pour but de modifier l’aspect des tenues dans les clichés et vidéos. Elles paraissent alors réellement métamorphosées : l’une des robes est dissimulée et floue, l’autre réagit plus spécifiquement aux flashs des caméras en émettant une lumière intermittente qui trompe l’objectif et altère la qualité des rendus. 

ROBE 1

ROBE 2

Le développement des technologies a entrainé l’augmentation des outils de surveillance dans l’espace urbain. 

Ying Gao dénonce cela à travers cette collection.

ROBE 1

ROBE 2

RÉSULTAT PHOTO

RÉSULTAT VIDÉO

La collection Playtime est conçue pour brouiller la vision du corps et l'apparence réelle des robes. L'idée est de protéger le mannequin des captations vidéos et photos, très présentes dans la société d'aujourd'hui, en rendant la réalité difficilement perceptible. En d'autres termes, elle défend l'intimité de la personne qui porte ces robes grâce à une technologie permettant de flouter ou saturer les résultats photo et vidéo.